La juste mesure de la performance : la rentabilité et l’efficience.
Passer du volume à la valeur
Oui à la rentabilité
« Pour vivre, une entreprise doit gagner de l’argent », est une phrase que l’on entend souvent. Notre réponse est : oui, elle le doit. La question demeure : pour quoi faire ? Parmi les 9 principes du vivant, le principe de sous-optimalité vient heurter de plein fouet la technique vue comme miracle initiée au début du 20éme siècle de l’optimisation continue dans une croissance pensée comme illimitée.
Mais voilà, la croissance EST limitée dans le Vivant, et la croissance économique l’est également, rappelée à l’ordre par les éléments, les ressources et tout le système Terre. La recherche d’équilibre économique est clé et demeure clé dans le monde de demain, mais l’équilibre doit être recherché de manière étendue pour une rentabilité du réinvestissement.
De la valeur étendue
Notre économie est basée sur un couple production-consommation qui fonctionne de concert et dans le même sens, de sorte que ses impacts sont corrélés. Dans une économie repensée, c’est l’efficience de l’emploi des ressources qui est recherchée, dans une logique de production de valeur pas uniquement pour soi mais étendue à son écosystème.
Considérer que le succès de sa chaine de valeur est lié à son propre succès change la nature des relations et place les intérêts identifiés comme communs au centre, de sorte que la pérennité est commune.
A une échelle plus macro, les modèles économiques circulaire, basés sur l’usage (la valeur d’usage) et la fonctionnalité (la valeur du service rendu), considérés comme clé y compris par l’UE et les financeurs pour la transition des économies de marché, font le pari de la performance de long terme.
« L’entreprise – système vivant doit respecter le principe d’équilibre dynamique avec la partie prenante Terre, et cela passe nécessairement par la réduction des volumes. » Isabelle Cussac