La réglementation CSRD accélère l’urgence du shift
Comme des ronds dans l’eau
Risque ou opportunité ?
Loin d’être uniquement une obligation déclarative, l’application de la directive CSRD va obliger les entreprises – grandes d’abord, puis à partir de 250 salariés – à compter ce qui ne se compte pas, et voir ce que beaucoup ne voulaient pas voir, barbarement appelé « Scope 3 » mais aussi être l’opportunité de changer de gouvernance. Nous avons la conviction qu’elle représente une opportunité majeure pour toute la chaine de valeur (fournisseurs, clients) :
Quelle est la valeur de l’entreprise ?
La CSRD et plus globalement l’introduction de la notion de contribution (négative ou positive) environnementale et sociale (ESG) change la donne en termes de comparaison des entreprises. Là où aujourd’hui ce sont les résultats financiers qui servent à les comparer, s’ajoute désormais l’impact social et environnemental.
Les nouveaux modèles d’entreprise vont questionner la notion de croissance (voire de décroissance, cf les travaux de Timothée Parrique) :
- jusqu’ici, le modèle volumique : + de production corrélé à + de consommation = + de dévastation
- demain, décorréler le volume de la création de valeur : + de valeur = + d’impact environnemental et social positif
Comme le dit François Gemmene (GIEC), l’économie de demain SERA UNE ÉCONOMIE DECARBONNEE. On sait peu de choses de l’avenir, mais ça on le sait.
Nos 4 vérités
1. Une entreprise qui n’est pas DURABLE aujourd’hui ne sera pas RENTABLE demain.
2. La vraie performance, c’est de DURER.
3. RALENTIR le non essentiel est impératif : les entreprises doivent se rediriger et concevoir leur offre de demain en fonction.
4. Il faut favoriser les modèles d’affaire à HAUT NIVEAU D’INTENSITÉ D’USAGE.